Qui ne connait pas dans son environnement proche des lieux où les homos se rendent pour s'adonner à leurs plaisirs sexuels !

Je dis homo mis je sais aussi que bon nombre d'hétéros "officiels" les connaissent aussi car ils s'y rendent après une rude journée de travail pour se faire tailler une pipe ou sodomiser un mec avant de retrouver leurs femmes et enfants sans rien laisser paraitre.

Certains iront même jusqu'à casser du pédé lors de réunions familiales ou entre amis. Des hommes à la sexualité refoulée et qui franchiront, ou non, un jour le pas en faisant leur coming out après un divorce ou une séparation.

Ces lieux, s'ils pouvaient parler, en auraient des choses à raconter. Combien d'arbres pourraient relater les frasques d'hommes vieux et jeunes, seul ou en groupe, se masturbant, s'adonnant à la fellation, à la sodomie; de petites verges aux bites démesurées; des noires, des blanches, des jaunes, des brunes aux poils bouclés, lisses, drus, courts, rasés.

Certains de ces arbres cachent les plus timides ou les voyeurs qui ne veulent pas être vu.

A l'heure où les plus voraces, adeptes du bukkake sont encore endormis, les longs jets de sperme viennent atterrir aux pieds des chènes, des hêtres qui n'en demandent pas tant pour pousser en levant haut leurs branches vers le ciel comme s'ils saluaient cette nourriture divine ou effrayés ne souhaitant qu'une chose, prendre leurs racines à leur tronc et s'enfuir loin de cette terre de luxure. 

La forêt garde ses secrets et si ce n'était, malheureusement, les papiers et les préservatifs qui trahissent cette intense activité, personne n'en saurait rien.

Pour ma part j'aime être nu ou en jockstrap, la peau léchée par le soleil. Je marche au hasard découvrant au gré de mes pas des couples gay en action, des solitaires ou des groupes. Parfois un vttiste abandonne ses pédales pour en chercher d'autres ou un promeneur feint d'être égaré pour observer ce qui se passe ici ou là et participer éventuellement à la fine partie qui s'organise sous ses yeux.

Ces lieux permettent l'expression d'une sexualité que d'aucun dénoncent mais qui sont - à mon sens - nécessaires car sils n'existaient pas chacun trouverait un lieu encore moins adapté pour s'ébattre alors sans faire l'apologie de l'apodysophilie  et de l'atteinte à la pudeur laissont vivre ces baisodromes sauvages.

Deux citations de deux hommes célèbres résument assez bien mes états d'âme du jour, ceux là même qui donnent naissance à ce nouvel article.

"Aimer, c'est se surpasser"

Oscar Wilde

« l'énigme de l'amour entre hommes »

 Karl Heinrich Ulrichs

Le sexe, s'il peut-être une des plus belles sensations à vivre sur cette terre devient une extase si votre compagnon accompagne votre plaisir par une palette de qualités...La vie devient alors plus facile et ses aspects les plus ennuyant ou les plus détestables s'estompent dans les bras de l'ange gardien.

Ma route, depuis longtemps, m'a entraîné vers de nombreuses rencontres mais peu furent à la hauteur de mes espérances. Peut-être ai-je trop attendu, trop idéalisé mon "Nathanaël", trop apprêté mes joies pour être en mesure de recevoir en moi l'extrême onction...

Balancé entre le désir de protection et l'envie d'aventure, je n'ai jamais su choisir réellement et tenir le cap vers un idéal comme je n'ai jamais pu me résoudre à faire taire mes pulsions les plus perverses par une vie calme et sereine. Le sauvage et le timide, la belle et la bête, l'ange et le démon se cotoient et ne me laissent aucun répit. Je ne trouve que rarement le repos de l'âme; paradoxalement il m'arrive de le croire lorsqu'après un ébat passionné mon corps épuisé ressent comme du bonheur; chimère bien vite évanouie lorsque paraissent à nouveau les affres de la quête.

Dans mes heures les plus folles je me rêve le destin tragique d'un aventurier et je crois être la réincarnation de Rimbaud ou d'Oscar Wilde. Que donnerai-je pour une histoire à raconter, une histoire à vivre, pour que l'on parle de moi...mais comme le dit le dandy anglais c.3.3 : " Qu’on parle de vous, c’est affreux. Mais il y a une chose pire : c’est qu’on n’en parle pas".

Je me réveille pourtant chaque matin aussi ordinaire que la veille et je parcoure chaque jour de ma banale médiocrité. 

Si comme l'écrivait Oscar Wilde, « Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.  », j'ai longtemps cherché et je cherche encore, sans trop y croire vraiment mon mentor, cet homme juste, cultivé et généreux. Ce père que je n'ai jamais eu. Celui qui me prendrait dans ses bras, passerait sa main dans mes cheveux jusque ma nuque, me regarderait droit dans les yeux, de ce regard qui en dit long et déclenche en vous une érection dont la bosse peine à se dissimuler tant l'envie est forte. Ses mains tièdes se hasardent sur ma poitrine et glissent inexorablement vers mon pubis. 

Suis-je coupable d'espérer cette fusion charnelle, cet inceste psychologique? Je le pense parfois mais rien n'y fait je reprends ma quête insatiablement. J'ai faim de te rencontrer, mange moi, dépêche toi car j'avance dans l'âge et mon corps me trahira bien avant ma raison même si comme 'exprime de si belle manière andré Gide « C'est un art de contempler ce que les ans nous apportent plutôt que ce dont ils nous privent.  »

Paradoxalement lorsque je suis en forêt, au sauna, dans unsexclub ou sur internet, c'est vers des mignons que ma recherche se dirige alors qu'au plus profond de moi j'aimerai être "accroché" par ce père spirituel et sensuel, qu'il m'emmène avec lui pour me faire partager sa vie, ses richesses tant intellectuelles que pécunières...et quand je déprime, las de ne rien trouver de tout cela, je me surprends à imaginer que je suis ce père et qu'un jeune puceau deviendrait mon fruit défendu.

Attention ne vous méprenez pas je ne suis pas pédophile! Quand je parle d'un jeune éphèbe il s'agit d'un adolescent doué de raison et en âge d'assumer ses pulsions homosexuelles. Tant de gens confondent pédérastie et pédophilie ou plutôt tant de gens font mine de n'en pas comprendre le sens esclaves qu'ils sont de leur éducation judéo-chrétienne. Je n'en fais pas non plus un étendard. Il n'y a pas de fierté particulière à avoir une attirance pour un sexe plutôt que l'autre. Je n'ai rien à revendiquer de ce côté là. Je veux vivre comme tous les êtres humains de cette terre les amours dont j'ai envie.

Alors Mentor es tu là ? Me liras-tu? M'entendras-tu et me répondras-tu? Je t'attendrais.

La sodomie est une véritable délectation! Un plaisir intense. Une fois goûté au fruit défendu, difficile de s'en passer. Une recherche permanente du plaisir. la quête du sacré Graal.

Très jeune j'ai eu envie d'être pénétré mais la peur de la douleur mélangée à la culpabilité de pratiquer un acte soi disant contre nature m'a fait passé à l'acte qu'à l'âge de 19ans; sept ans après mes premiers attouchements homosexuels.

La première fois ne fut pas extraordinaire, décevante même. J'attendais mon train pour rejoindre ma caserne et je me suis rendu dans les toilettes situés sur les quais que je savais parfois fréquentés par des homos à la recherche d'un plan cul rapide.

Pas manqué, l'une des cabines est occupée. Je m'enferme dans la seconde pour regarder par les trous. Un mec se masturbe. Lorsqu'il voit que quelqu'un le regarde, il se tourne vers le trou pour montrer son sexe. Il s'approche. Je prends son sexe en érection en pleine bouche pour une bonne fellation. Quelques minutes plus tard c'est à mon tour d'avoir pantalon et slip en bas des jambes et le sexe occupé à être sucé.

Peu de temps après il me demande de le rejoindre, ce que je fis sans hésiter. Une fois la cabine vérouillée, le mec me retourne et sans me demander mon avis, écarte mes fesses, crache dans ses mains pour m'humidifier l'anus et m'enfile sans précaution. 

La surprise couplée à l'impérieuse envie m'empêchent toute réaction bien que j'ai mal. Il continue à me limer et je le sens tout à coup se cabrer. Il jouit dans mon cul. Il s'habille et part sans un mot sans même me masturber pour finir ma jouissance. Mon sentiment est ambigü : heureux d'être passé à la casserole mais malheureux que cela ne se soit passé dans un lit où dans un endroit plus sex.

Une fois dans le train je sens mon anus refouler le sperme qui s'écoule le long de mes cuisses. Je suis un peu honteux mais je fantasme...

Depuis cette date j'ai gouté et abrité des dizaines de bites, de toutes races et de toutes tailles, dans toutes les positions et dans des lieux insolites : forêt, voiture, porche, toilettes publics de restaurant, de magasin, dans le train, dans les cinémas porno...un festival de bites expérimentées ou jeunes, à deux ou en groupes.Que d'aventures et que de plaisirs.

Mon anus est désormais bien ouvert sans être déformé pour autant et toujours à l'affut d'une bonne dose de sexe. Alors vous qui me lisez, qui recherchez un bon moment, un bon cul pour vous sentir bien au chaud, je vous invite à me pénétrer et vos amis sont aussi les bienvenus.