Qui ne connait pas dans son environnement proche des lieux où les homos se rendent pour s'adonner à leurs plaisirs sexuels !

Je dis homo mis je sais aussi que bon nombre d'hétéros "officiels" les connaissent aussi car ils s'y rendent après une rude journée de travail pour se faire tailler une pipe ou sodomiser un mec avant de retrouver leurs femmes et enfants sans rien laisser paraitre.

Certains iront même jusqu'à casser du pédé lors de réunions familiales ou entre amis. Des hommes à la sexualité refoulée et qui franchiront, ou non, un jour le pas en faisant leur coming out après un divorce ou une séparation.

Ces lieux, s'ils pouvaient parler, en auraient des choses à raconter. Combien d'arbres pourraient relater les frasques d'hommes vieux et jeunes, seul ou en groupe, se masturbant, s'adonnant à la fellation, à la sodomie; de petites verges aux bites démesurées; des noires, des blanches, des jaunes, des brunes aux poils bouclés, lisses, drus, courts, rasés.

Certains de ces arbres cachent les plus timides ou les voyeurs qui ne veulent pas être vu.

A l'heure où les plus voraces, adeptes du bukkake sont encore endormis, les longs jets de sperme viennent atterrir aux pieds des chènes, des hêtres qui n'en demandent pas tant pour pousser en levant haut leurs branches vers le ciel comme s'ils saluaient cette nourriture divine ou effrayés ne souhaitant qu'une chose, prendre leurs racines à leur tronc et s'enfuir loin de cette terre de luxure. 

La forêt garde ses secrets et si ce n'était, malheureusement, les papiers et les préservatifs qui trahissent cette intense activité, personne n'en saurait rien.

Pour ma part j'aime être nu ou en jockstrap, la peau léchée par le soleil. Je marche au hasard découvrant au gré de mes pas des couples gay en action, des solitaires ou des groupes. Parfois un vttiste abandonne ses pédales pour en chercher d'autres ou un promeneur feint d'être égaré pour observer ce qui se passe ici ou là et participer éventuellement à la fine partie qui s'organise sous ses yeux.

Ces lieux permettent l'expression d'une sexualité que d'aucun dénoncent mais qui sont - à mon sens - nécessaires car sils n'existaient pas chacun trouverait un lieu encore moins adapté pour s'ébattre alors sans faire l'apologie de l'apodysophilie  et de l'atteinte à la pudeur laissont vivre ces baisodromes sauvages.